28 janvier 2020

Chef d’équipe chez ALIPHOS, ce Dunkerquois de 47 ans, marié et père de 2 enfants, s’engage pour la première fois dans la vie politique locale, mais n’en est pas à sa première bataille. Ancien secrétaire CGT du Comité d’entreprise de SRD, Michael est connu pour avoir été une des figures de la mobilisation des salariés de l’entreprise dans les très rudes négociations qu’ils ont eu à mener avec leur employeur entre 2014 et 2017. « Patrice est venu à plusieurs reprises sur les piquets de grève pour nous apporter son soutien et nous aider à médiatiser notre mouvement. C’est là que nous nous sommes rencontrés », dit-il.

« L’attention qu’il a portée à la situation des 111 salariés de SRD, mais aussi aux 300 sous-traitants concernés à l’époque, m’a permis d’apprécier la hauteur et la loyauté de son engagement, pour le territoire et pour les collègues qui étaient dans les situations les plus difficiles. Il nous a accompagnés dans nos démarches, jusque dans nos négociations avec le ministère de l’Economie à Bercy. Ces moments nous ont rapprochés, dans une période qui était très dure à vivre pour nous tous.
« Dans mon engagement de représentant syndical, j’ai passé beaucoup de temps sur des choses qui peuvent parfois paraître insignifiantes, mais qui comptent vraiment dans le quotidien des gens. Et j’ai toujours autant de plaisir à être utile et à apporter ma pierre à l’édifice. C’est dans cet esprit que j’envisage aujourd’hui mon engagement auprès de Patrice VERGRIETE. Et je sais ce que ça coûte, en termes de disponibilité, d’énergie et parfois de coups à prendre… »

« Je viens du monde industriel, je suis un pragmatique ! »

Sa soif d’apprendre et cette force tranquille qu’il dégage au quotidien, Michael les puise sans doute dans les nombreuses vies qu’il a déjà connues ! Electricien de formation, il a commencé par enchaîner les petits contrats dans toutes les industries du Dunkerquois et des petits boulots dans les coulisses du Kursaal (… où il lui est arrivé de partager un verre de whisky avec Monsieur Eddy dans sa loge ou de ramener Pascal Obispo à son hôtel dans sa BX à l’époque !). Puis il a trouvé sa voie comme opérateur de production chez SRD.
« Je viens du monde industriel, je suis un pragmatique ! », aime à dire Michael DESMADRILLE. Il n’en garde pas moins un souvenir ému pour ses années d’apprentissage musical au sein de l’Orchestre d’Harmonie de Petite-Synthe, au côté de Gérard Talleux. Une passion qu’il a dû mettre un peu en sourdine quand il a commencé les trois-huit !

« Ce qui me plaît dans le projet porté par Patrice, c’est la transformation de la vie quotidienne des Dunkerquois »

Né à la clinique du Chapeau Rouge, pas bien loin de la place Jean-Bart, Michael DESMADRILLE ne s’en est jamais beaucoup éloigné ! Il a vécu à Saint-Pol-sur-Mer, chez ses parents, quelques années à Teteghem, et habite aujourd’hui à Petite-Synthe. « Après l’aventure SRD, j’ai eu l’opportunité de quitter la région, mais le déracinement aurait été trop compliqué à vivre pour moi. C’est une des choses qui nous rapprochent avec Patrice : cet amour pour Dunkerque ! Lui a choisi de rester ici pour mettre ses compétences au service de sa ville. J’ai beaucoup de respect pour ça.

« Ce qui me plaît dans le projet porté par Patrice, ajoute Michael, c’est qu’il ne s’agit pas d’un grand truc techno ou d’un effet vitrine pour faire joli de l’extérieur, mais d’une vraie transformation de la vie quotidienne des Dunkerquois, comme la mise en place du bus gratuit, mais aussi la nouvelle piscine, la patinoire… Tout cela concourt à notre qualité de vie.  

Ce qui me fait le plus plaisir, c’est les amis qui reviennent nous voir 3 ou 4 ans après et qui nous disent combien la ville a changé… Dunkerque avait besoin de ça ! »